La start-up créée en 2016 installera son siège social à Nantes en 2020 et devrait par la suite investir dans une usine de 6000m².
ACTIVITÉ
L’entreprise a été créée à Toulouse par plusieurs fondateurs qui ont apporté leurs connaissances issues de leur expérience chez Airbus. Ils ont développé SeaWing, une aile volante destinée à tracter des navires, en combinant leurs savoirs dans l’aéronautique et le naval. Il s’agit d’une aile (semblable à celle des parapentes) servant de mode de propulsion auxiliaire et qui permet donc de réduire de 20% la consommation de carburant et les émissions de CO². L’entreprise avance vers l’étape d’industrialisation et de commercialisation grâce à un système d’automatisation. En effet, SeaWing se déploie, fonctionne et se replie automatiquement. Ainsi, le système collecte et analyse des données météorologiques et océaniques en temps réel afin de manœuvrer pour optimiser sa performance. Le logiciel conseille le capitaine du navire en proposant le trajet le plus efficient en matière de coûts.
IMPLANTATION A NANTES
C’est à Nantes que le président de la société a décidé d’installer le siège social, dans un écosystème riche en compétences et industries maritimes. L’arrivée de le start-up s’inscrit dans le renouvellement du quartier Bas-Chantenay qui est destiné à accueillir des acteurs innovants du secteur maritime et des énergies renouvelables, dont AirSeas. En effet, un bâtiment de 5000m² réalisé par Nantes Métropole Aménagement est prévu pour les recevoir. La start-up comptera un espace de prototypage pour ses ailes, des bureaux et devrait investir dans une usine de 6000m² sur le territoire métropolitain. Il est question de 200 emplois potentiels créés, c’est pourquoi la métropole, via l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement, et la Région Pays de la Loire se sont mobilisés pour l’implantation de cette société sur le territoire.
La première aile SeaWing équipera un navire transportant des pièces de l’A380 entre Saint-Nazaire et le sud des États-Unis en 2020. AirSeas et ses partenaires LMG Marin, MaxSea et Nervures, espèrent pouvoir équiper 1000 navires d’ici 2030.