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Conversion et stockage de l'énergie - Transition énergétique -

L’innovation de Naval Group dans la propulsion anaérobie

 Naval Group franchit une nouvelle étape !

Aujourd’hui, on utilise le diesel et l’électricité afin de propulser un sous-marin classique. Cette pratique impose une remontée en surface tous les 3 ou 4 jours. Avec l’AIP ( Air Independant Propulsion), les sous-marins sont moins vulnérables et peuvent rester trois semaines en plongée. Afin, de s’assurer du bon fonctionnement de cette innovation, un démonstrateur a reproduit pendant 18 jours les conditions réelles d’une patrouille.

Une première mondiale

Deux innovations font du système AIP 3G de Naval groupe une première mondiale. Ces technologies reposent d’abord sur l’hydrogène. Celui-ci est  fabriqué à bord grâce à un processus chimique de reformage du gaz et permet ainsi de faire fonctionner les piles à combustible. La seconde technologie innovante est la production d’air à bord réalisée par l’injection d’azote au niveau de l’arrivée d’oxygène, stockée ensuite sous forme cryogénique dans un réservoir. Cet air rentre en réaction avec l’hydrogène dans la pile à combustible et génère de l’électricité pour les besoins du bord et de la propulsion.

Une production additive pour améliorer la compacité

La performance de ces 18 jours de test valide ce procédé et permet à Naval Group d’aller plus loin. En effet, Franck Rimbault, directeur de l’activité AIP, affirme que cette technologie est prête à être commercialisée sur des sous-marins neufs et anciens qui sont en retrofit. Enfin, il faut savoir que sur un sous-marin de type Scorpène, l’AIP représente un volume de 6 mètres de diamètre sur 10 mètres de longueur. Les modèles embarqués sur les futurs sous-marins atteindront 300 et 500 kw car le démonstrateur à terre développe lui une puissance de 130 à 180 kw. Marc Quémeneur en charge de l’innovation technique de l’AIP nous en dit plus sur leurs ambitions sur le long terme « La perspective est d’aller vers de plus fortes puissances sur des volumes identiques, et pour atteindre cette compacité, nous travaillons sur de nouveaux moyens de production additive. »

Aujourd’hui, une équipe de 80 experts travaille sur le programme R&D de Naval Group.